dimanche 16 octobre 2011

Dia hasta luego...


Requinqués par une bonne nuit, nos deux rescapés du désert ont rendez-vous avec Face de Rat et Gros Porc à 12 heures pour se rendre à Calama en compagnie de la bagnole et faire le check out.

Un peu avant l’heure dite, ces deux pieds nickelés se pointent et nous racontent qu’il y a eu un petit contretemps et que la caisse est toujours dans le désert mais que tout va bien, ils s’en occupent. Il nous reste plus qu’à aller à Calama en bus. Là-bas, on file les thunes à l’agence, où on arrive à obtenir de haute lutte une facture sur un post it pour le rapatriement.

A l’aéroport, nous suivons en direct et en streaming la brillante qualification française pour l’Euro 2012 en mangeant un club sandwich qui nous rendra malade tous les deux en même temps 10 heures plus tard.

L’arrivée à Santiago est un choc pour les petits sauvageons que nous étions devenus Toutes ces lumières et ces grandes routes en asphaltes pour nous qui étions habitués au scintillement de la voie lactée et aux pistes poussiéreuses ! C’est comme si on avait atterri dans une capitale européenne…ça va nous servir de sas de décompression avant de rejoindre Paris…

Le soir même, on se tape une bonne barbaque en regardant un spectacle-concert de flamenco, c’est très joli même si les gestes désordonnés et les roulements d’œil des danseurs inquiètent un peu Guigui qui a peur qu’ils avalent leur langue.

Le lendemain est consacré à la visite de Santiago, c’est joli et les gens ont l’air sympa (même si certains se foutent de notre gueule quand on demande des renseignements, c’est bizarre on pensait que c’était qu’à Paris qu’on était pas très très sympa et un peu puant avec les touristes). Le soir est consacré une nouvelle fois à la viande et à gouter une bière brune locale qui fait passer la Guinness pour du p’tit lait.




Le Palais Présidentiel


Nous ne pouvions quitter le Chili sans faire un crochet par Valparaiso et c’est vrai que cet endroit est unique. Lovée au milieu des collines enserrant la baie, cette ville aux maisons bariolées s’illumine au moindre rayon de soleil. Mais une grande mélancolie semble s’être abattue sur ce port dont on croise les vestiges du passé florissant mais à jamais révolu à chaque coin de rue. En même temps, Valparaiso ne se contente pas de cette ambiance romantique et on peut ressentir un grand dynamisme et une joie de vivre parmi ses habitants.
















Voilà, c’est (déjà) la fin du voyage, et après une dernière soirée à Santiago très réussie (merci Solveig et Tristan), nous nous apprêtons à rejoindre la France en compagnie des hôtesses super sexy d’Ibéria. Une fois de plus, on s’est bien marré. Une fois de plus, on a rencontré des gens adorables (mais aussi des sales connards). Une fois de plus on en a pris plein les mirettes. Une fois de plus on a un peu galéré (plus qu’à l’accoutumée quand même, faut bien le dire) et malgré ça une fois de plus on s’est pas tapé sur la gueule.
Bref, on veut pas revenir (au fait, il fait beau à Paris ?)

En attendant l'avion...

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