samedi 1 octobre 2011

Dia trece y catorce - Sucre y Potosi


Buenos dias muchachos,

Vous nous aviez laissés dans le Bus La Paz-Sucre, et bé je peux vous dire que ça a été cauchemardesque : 14 heures en sièges inclinables (semi cama), on nous avait promis des camas tout court (des couchettes quoi) et on nous l’a fait à l’envers. Enfoirés de El Dorado buses.

C’est donc le teint blafard et la mine déconfite que nous découvrons Sucre et on peut vous dire que c’est une bien belle ville, coloniale et bourgeoises, avec des édifices blanchis à la chaux (et plein de jolies filles, ce qui ne gâche rien). C’est aussi la capitale constitutionnelle du pays, nous visitons d’ailleurs un petit musée situé dans une ancienne chapelle dans laquelle a été signée la déclaration d’indépendance. A cette occasion, nous en apprenons un peu plus sur ce Bolivar qui ne faisait pas que trainer aux Buttes Chaumont le dimanche.





La boucherie...
Le stand des abats...
Le marché de la patate
Il faut savoir qu'on n'a croisé aucun arbre fruitier sur notre route...

Le soir, nous dinons dans une churescaia, ou un truc comme ça, c’est un resto à barbecue. La spécificité de celui-ci, c’est que le patron est un énorme fan de rock et particulièrement de Kiss, dont il possède une collection impressionnante de figurines (ça coupe un peu l’appétit).
Nous rentrons dans nos pénates et récupérons de notre nuit en bus (10 heures de sommeil).

Le lendemain, nous nous rendons, toujours en bus, à Potosi. Durant la dernière heure, notre chauffeur nous gratifie d’un peu de rock chrétien bolivien, faisant habilement rimer corazon et pasion ainsi que amor et salvador, le tout égaillé par des intros de flutiaux et des solos endiablés (si j’ose dire) d’ocarina.


A peine arrivés, nous traçons vers les mines (Potosi est une cité mondialement connue pour l’exploitation de l’argent). Et là, on peut vous dire que c’est pas le gentil musée de la mine de Saint Etienne, on se tape une heure et demi à descendre des galeries et des boyaux étayés de façon suspecte. On voit des mineurs en train de percer la roche afin de placer de la dynamite. Par moments, on est obligé de ramper, il fait une chaleur de folie et on se respire de la poussière plein poumons. L’atmosphère est vraiment étouffante. S’il y a un endroit sur cette terre qui ressemble à l’enfer, ça doit bien être ici. On rencontre un mineur « freelance » qui a trimé toute la journée pour…3 €…y’a de quoi se sentir un peu cons avec nos emplois de bureaux et leurs troubles musculo-squelettiques.




On sort de cette visite tellement bouleversés et éreintés qu’on a peine le temps de gouter aux splendeurs architecturales de Potosi, vestiges de sa prospérité durant la période coloniales.
 
Adios chicos,

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