Le jour se lève à peine sur Potosi que nos deux amis sont déjà sur le pied de guerre, prêt à rejoindre en bus Tupiza.
Le trajet en bus se passe bien, un bonimenteur nous l’a même égayé en essayant de refourguer un complément alimentaire « la Maka », capable de soigner à la fois la ménopause et les troubles de l’érection (on a pas pigé toutes les blagues graveleuses de son argumentaire mais ça faisait bien marrer le bus).
Nous arrivons donc à Tupiza, et, le temps de se poser à l’auberge et de réserver nos tickets pour l’excursion jusqu’à Uyuni, il est déjà tard. Qu’à cela ne tienne, nous partons en expédition vers les portes du diable et le canyon de l’Inca.
Après avoir longé la voie ferrée pendant une demi-heure et traversé une décharge pendant une autre, nous arrivons aux dites portes. Que c’est joli, on dirait un peu l’Utah.
Mais pas le temps de s’esbaudir de trop car la nuit tombe et c’est éclairés à la lueur des Petzl que nous rejoignons l’auberge déserte (un dortoir de 8 pour nous deux, bonne affaire)
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