lundi 19 septembre 2011

Dia dos - LIMA

Aujourd’hui, c’est visite de Lima pour nos deux compadres. On décide de descendre à pied jusqu’à l’Océan en partant du centre historico-colonial. Chemin faisant, nous traversons un quartier universitaire avec des hôpitaux de chirurgie plastique, un quartier de gros riches avec une espèce de Rodéo Drive, San Isidro, et un quartier touristique moderne, Miraflores.




Petite remarque sur la communication : on se rend compte qu’on est vraiment des burnes en espagnol et que les péruviens sont vraiment des burnes en anglais…d’où des échanges culturels limités (le « arrivamos hoy » de Vince à la question « quand êtes-vous arrivés ? » a immédiatement mis fin à la discussion amorcée avec un gentil serveur). Mais bon comme on s’accroche, on va voir sur internet les conjugaisons qu’on se fait réciter en maudissant l’éducation nationale qui nous a permis d’arriver au bac avec la moyenne en espagnol. Le pire c’est quand on essaie de parler en espagnol et que tellement on galère, le péruvien insiste pour nous parler en anglais…

On marche donc, le temps de se choper des coups de soleil de la muerte, à tel point que mon coup ressemble à celui d’un condor. Pour le déjeuner on jette notre dévolu sur un resto à poissons, y’a tellement de queue qu’ils filent un ticket avec un numéro comme à la sécu en nous indiquant une heure d’attente, comme on est malin on attend vissés au bar en dégustant des délicieux pisco sour (c’est du pisco, de la cannelle, des blancs d’œuf, sucre de cannes et d’autres trucs qu’on a pas compris et le tout est très bon) ce qui fait qu’on est un peu pété en passant à table. On commande des « ceviche », sorte de montagne de crevettes, calamars, poissons crus marinés et oignons rouges, une tuerie ! Et comme on se laisse pas abattre on arrose tout ça de vino blanco du Pérou ma foi pas mauvais.

Un peu fatigués en sortant du resto, on cherche le « metropolitan » qui s’avère être un bus en voie propre au milieu du périph’, malins ces péruviens (faudrait en parler aux responsables du grand Paris, c’est efficace et certainement moins cher que certains projets pharaoniques)

Arrivés près de l’hôtel on écoute un concert de jazz péruvien et de danses folkloriques en discutant avec un géant rouquin barbu de Nevers qui s’apprête à repartir après avoir enchainé cinq mois de voyage en Asie et en Amérique du sud, il nous dit que Nevers lui manque, ça doit être un psychopathe…on prend congés et on rentre à l’hôtel.


Hasta luego amigos...

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