jeudi 22 septembre 2011

Dia quatro - PISAC

Aujourd’hui encore Guigui se lève aux aurores (6 heures), bientôt rejoint par Vince. La journée s’annonce belle mais le fond de l’air est frais. Nous quittons notre auberge de jeunesse non sans y avoir oublié une serviette et le routard Pérou/Bolivie (c’est toujours ça de moins à porter cela dit).

Nous partons direction Pisaq en mode tortue ninja, 20 kilos sur le dos. Pour ça, il faut trouver la gare routière, problème, dans ce pays une gare routière peut se résumer à un abribus, nous marchons donc jusqu’à arriver à la dite gare mais décidons de changer notre fusil d’épaule en optant pour une solution plus bourgeoise : Julio, un mec de la gare routière nous propose de nous amener en caisse à Pisaq en nous attendant à chaque temple sur le chemin pour la modique somme de 10 €, autant vous dire qu’on a pas hésité longtemps.

Notre conducteur, Julio, s’avère être sympathique même si notre espagnol de mierda limite fortement l’échange culturel. On arrive quand même à discuter vite fait de la disparition progressive de la langue quechua chez les jeunes générations (spéciale cacedédi à toi Bonhomme) et on apprend la signification de certains noms de lieu.

Chemin faisant, nous visitons donc divers temples dans lesquels il y quelques siècles encore les ancêtres de Julio pratiquaient tranquillement des sacrifices humains (y’a même des rigoles exprès pour recueillir le sang, c’est dire si ils kiffaient ça ces sauvages), heureusement pour eux qu’entre-temps on leur a apporté le christianisme et la variole.

La fontaine de Tambomachay


Toujours Tambomachin

Pukapukara (la forteresse rouge)

Un randonneur

En bonus, Julio nous amène à une espèce de SPA pour condors et puma, c’est plutôt chouette, le mec du zoo nous explique plein de trucs sur les animaux dont on ne comprend pas un traitre mot, on hoche juste la tête comme des cons en répétant les deux seuls mots qu’on a chopés au vol dans son laïus.


Condor mâle (en mode tranquille)

Condor femelle (fait sa belle)

 Nous abandonnons notre sympathique conducteur à Pisaq, capitale autoproclamée de l’artisanat péruvien, il doit donc y avoir plus de bonnets à pompon que d’habitants dans cette charmante bourgade de 900 âmes.

Mais nous n’avons pas le temps de flâner au marché coloré plein de tissus qui font mal aux yeux car notre but de la journée est de visiter les ruines de Pisaq situées 4 km au-dessus du village sur un piton vertigineux. 

Quatre kilomètre à pied à 2700 mètres et à 10 % de moyenne, ça use les poumons et ça pique les jambes mais le paysage magnifique qui s’offre à nous constitue une récompense à la hauteur de nos efforts : ruines de temples et forteresses, vestiges de culture en terrasses cernés par les hauts sommets andins, quelle merveille !

Les terrasses de Pisaq




Mais quel est ce randonneur bogos' méditant sur la beauté de la nature?



 

On redescend tout content, on se tape plein d’empanadas au fromage et au jambon et pis on va au lit à 20 heures, tout morts.
La chambre des hobbits














A demano los amigos,

Syncrétisme américain


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