mardi 27 septembre 2011

Dia nueve - Uros y Taquile



Holà chicos,

Aujourd’hui, nos deux compay ont décidé de mettre leur sens de l’initiative et même pour tout dire leur cerveau en veille en choisissant de visiter les iles Uros et Taquile en voyage organisé. Un taxi vient donc nous prendre à l’auberge, nous dépose dans le bateau et zou en route. Notre guide est gentil même si c’est un peu relou d’entendre deux fois la même chose, the same thing, la misma cosa quoi, en anglais et en espingoin.


Premier stop, les iles Uros, célèbres iles flottantes connues dans le monde entier depuis les Mystérieuses Cités d’Or. Autant vous le dire tout net, c’est Eurodisney. Des flottes entières de bateaux remplies de gringos naviguent le long d’un chenal bordé d’iles-témoins dans lesquelles on t’explique comment ces braves gens s’y prennent pour construire leurs iles toutes molles et tout ce qui va dessus. Bien entendu, on essaie de te fourguer de l’artisanat local fabriqué en série et des tours de barcasses en osier. On est quand même arrivé à acheter un napperon 20 % moins cher, on progresse en commerce inéquitable…
Ce qui est marrant c’est qu’en montant sur un de leurs miradors en vannerie tu aperçois au loin des cabanes en dur et t’as un p’tit peu l’impression d’être pris pour un con.





On retourne dans notre promène-couillon, les pieds un peu mouillés, pour rejoindre l’ile de Taquilé. Cette dernière est quant à elle entièrement faites en cailloux, c’est une ile normale quoi. Taquilé ça rime avec bonnet. A en croire notre guide, ils passent leur vie à faire des bonnets, ils doivent sans doute les manger c’est pas possible autrement. Si on a bien retenu : jusqu’à 5 ans t’as un bonnet fait par ton papa avec un code couleur garçon/fille et on te laisse pousser les cheveux qu’on te coupe ensuite (un britzmila inca en quelque sorte). Ensuite t’apprends à faire des bonnets blancs, puis bicolores à motifs, encore après rouge à bout blanc pour les célibataires ou tout rouge (métaphore du gland turgescent ? On peut s’interroger…) pour les mariés, puis enfin quand t’es vieux un bonnet pour ton fiston ou ta gamine et rebelote…

Arrivés sur l’ile on a droit à un joli pestacle de danse folklorique (donner argent) et à un bon repas (not included my friend, not included).



Toutes ces dérives mercantiles, bien compréhensibles pour un pays qui débute dans le tourisme de masse, ne nous feront toutefois pas oublier le panorama enchanteur offert par lac Titicaca et ses différentes iles, qui par bien des aspects rappelle au voyageur des paysages méditerranéens.






De même, l’ingéniosité avec laquelle les habitants des Iles d’Uros ont su s’adapter à leur environnement tant naturel qu’humain est remarquable (faut pas oublier que si ils se sont fait chier à construire des iles flottantes au lieu de vivre à terre comme tout le monde, c’est pas pour le plaisir, c’est d’abord parce qu’ils se sont fait latter la gueule par une autre tribu qui vivait sur les rives).




De retour à Puno, on se fait un chinois.
 
Hasta luego,

Le super fil rouge #1 !!

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