dimanche 25 septembre 2011

Dia siete - Machu Picchu

Driiinnnggg !!!! 3 h 45 du mat’, ça pique un peu mais c’est le prix à payer pour être les premiers au Machu Picchu.
Dehors il fait nuit noire, mais le chemin est facile à trouver, il suffit de suivre la procession de Petzl fendant l’obscurité. On traverse le pont enjambant l’Urubamba et les choses sérieuses commencent, pour accéder au Machu Picchu et se quicher les 400 m de dénivelés, il deux options : la gentille route en lacet des bus et le tout droit dans les bois. Evidemment on va tout droit le long du sentier, enfin plutôt des escaliers, et on atteint l’entrée ruisselants (le T-shirt de Vince ressemble à une serpillère) mais contents, une heure plus tard.

Nous entrons ainsi les premiers au Machu Picchu et on vous raconte pas, enfin si on vous raconte, l’émerveillement qui nous attend : nimbée dans la brume du petit jour et surplombé par le majestueux Wayna Picchu, la forteresse perdue des Incas (pour pas longtemps, vu la horde de touristes qui nous suit) s’offre à nos yeux ébahis.
Le Machu Picchu c’est un peu le double effet Kisscool, non seulement les vestiges de la citadelle sont admirablement conservés mais son environnement naturel constitue un écrin superbe.
Le Machu Picchu




Une fois la première émotion passée, on essaie de s’incruster pour l’ascension du Wayna Picchu. En effet, s’y étant pris comme des gros nazes on n’a pas les bons tickets, ceux qu’on a permettent de gravir le Machu Picchu qui est la montagne ayant donné son nom au site. On essaie de corrompre le gardien mais rien n’y fait, il reste inflexible et nous trique (qui a dit que la corruption était toujours un mal)

Lost in Machu Picchu

une rencontre improbable...

La brume arrive...


Le fil rouge #1

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous déambulons dans les ruines avant l’arrivée des premiers bus, puis nous nous rendons au début de la randonnée permettant d’accéder à la montagne Machu Picchu (600 m de dénivelé ce coup-ci). Et là mes amis on en a chié mais comme des turcs, c’est pas un sentier c’est une succession de marches irrégulières sans aucun replat. Au bout d’une heure dix de délicieuse souffrance (surtout pour Vincent qui a fait la moitié du parcours en polaire et le nez bouché), nous arrivons au sommet où se caille sérieusement les miches mais qu’est-ce qu’on est content ! Seul bémol…y’a tellement de brumes (ou de nuages on sait plus trop) qu’on voit rien du tout…


Le fil rouge à 3000 mètres!!!!


On redescend à la citadelle puis à Agua Calientes, on mange encore des patatas fritas, on se douche dans le noir à la Petzl (on a bien fait d’en prendre) pour cause d’ampoule grillée cette fois ci et on trace à la gare pour reprendre notre train de bandits.

Arrivée à Ollantaytambo, pas le courage de visiter les ruines (un peu marre des vieilles pierres sans doute). On prend un bus jusqu’à Cusco et on retourne à l’auberge, épuisés mais heuuureuxx !
 
Adios amigos,

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire