Dia uno - LE GRAND DEPART

Hola todos,

Après 18 heures de voyages, dont 4 heures à se branler la nouille à Madrid, nos deux companeros arrivent à Lima. Il faut dire que le voyage a été assez flippant : un A340 des années 80 avec des hôtesses mises en service à la même époque et des passagers échappés de la maison de retraite médicalisée des Acacias. Et comme on a pas chécké online, bin on se tape la place près des chiottes qui permet de réaliser que plus ça va, moins la prostate va…

L’arrivée sur Lima avec la descente au-dessus de la cordillère des Andes enneigé dans le soleil couchant est splendide, les formalités douanières dignes des USA un peu moins. Un petit tour en taxi permet de constater qu’on est bien dans le tiers monde : retape de taxi man, caisses de merde Escort like un peu partout et code de la route approximatif avec insertion à la pousse toi de là que j’m’y mette…

Nous arrivons à notre hôtel dans lequel Orson Welles et Hemingway sont descendus et dont la déco et les sanitaires n’ont pas du changer depuis. 

Comme le catering d’Iberia nous a un peu laissé sur notre faim, nous partons en quête de nourriture. Après avoir déambulé sur la rue de la République locale, nous jetons notre dévolu sur une chaine de fast food de barbecue sorte de croisement entre Flunch et KFC : le Norky’s. C’est très bon : de la bidoche grillée et des patatas fritas arrosés de sangria. C’est aussi l’occasion de constater que le Pérou est peuplé de minipousses basanés. Sans déc’, on a l’impression d’être des géants gringo (au Pérou, Gou’pil serait sans doute une sorte de divinité rouqmoute du soleil)

Ivres de fatigues et remplis de poulet grillé, nous nous abandonnons à un sommeil de plomb à peine perturbé par les vibrations de la boite de nuit situé dans l’hôtel.

Hasta luego amigos...